Solutions de capture de carbone

Dans les Caraïbes, les climatiseurs commerciaux et résidentiels sont devenus moins nécessaires et plus nécessaires, les températures brûlantes devenant la norme. L’utilisation de cet appareil énergivore génère des émissions qui contribuent à des températures globales plus élevées, ce qui signifie que nous devons utiliser davantage le climatiseur, générant ainsi un cycle de plus d’émissions et de réchauffement.

Mais si on pouvait interrompre ce cycle? Selon Nature Communications, des technologies sont en cours de développement pour permettre aux unités de climatisation d’extraire le dioxyde de carbone de l’atmosphère et de le transformer en carburant pour alimenter des véhicules difficiles à électrifier, comme des cargos. Le concept, appelé crowd oil, reste théorique et fait face à de nombreux défis. Mais en ces temps désespérés, le «crowd oil» pourrait avoir sa place dans la lutte contre le changement climatique.

L’analyse des chercheurs a révélé que la tour de la foire de Francfort en Allemagne, d’un volume total d’environ 200 000 mètres cubes, pouvait capter 1,5 tonne de CO2 par heure et produire jusqu’à 4 000 tonnes de carburant par an. Avec un système proposé, un immeuble de cinq ou six unités pourrait capter 0,5 kg de CO2 par heure. Théoriquement, partout où vous avez un climatiseur, vous avez un moyen de fabriquer du carburant synthétique.

Faciliter cette technologie à cette échelle pose de nombreux défis, notamment comment alimenter les climatiseurs avec une énergie renouvelable (qui présente également le défi d’être intermittent), comment stocker et ensuite collecter tout le carburant accumulé. Ce nouveau cadre n’est pas censé être une panacée contre le changement climatique. Après tout, pour qu’il soit vraiment neutre en carbone, il devrait fonctionner entièrement à partir d’énergies renouvelables. Les unités de climatisation à capture de carbone ne sauveront pas le monde par elles-mêmes. Mais ils pourraient encourager le développement de technologies énergétiques connexes et constituer une source d’énergie renouvelable intermittente précieuse, au moment où les chercheurs détermineraient comment rendre certaines industries et certains véhicules plus écologiques.

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